Pourquoi le son est souvent la dernière roue du carrosse… et pourquoi c’est une erreur

Dans la majorité des productions audiovisuelles, le son arrive après.

Une fois le montage calé, les images validées, le budget presque épuisé… on “colle une musique”, on “trouve un comédien” ou on “met un habillage”.

Et pourtant, c’est souvent ce son, posé en dernier, qui détermine l’émotion qu’on retient, la tension qu’on ressent, ou l’élégance qu’on perçoit.

Alors pourquoi le son est-il encore trop souvent un réflexe de fin de chaîne ?

Et pourquoi faudrait-il, au contraire, l’intégrer dès le début du processus de création ?

Parce que le son est un vecteur d’émotion immédiat

On peut détourner le sens d’une image avec une musique.

On peut donner une intention à un geste en le sonorisant.

On peut rendre une scène comique, tragique ou gênante… sans rien changer à l’image, simplement en jouant sur le son.

Le son parle directement à notre système émotionnel.

Il déclenche des réactions, des souvenirs, des sensations physiques.

C’est un outil puissant, souvent plus fort que ce qu’on imagine.

Parce qu’il ne suffit pas de “mettre une musique”

Coller une piste audio sur un montage, c’est du remplissage.

Créer une bande-son, c’est faire un choix artistique, un geste stratégique, une proposition identitaire.

Composer une musique originale, penser le rythme, choisir une voix, spatialiser un univers sonore : tout ça demande du temps, de l’anticipation, de l’écoute.

Plus on intègre le son tard, plus il est condamné à suivre ce qui a déjà été décidé.

Moins il est libre… plus il est pauvre.

Parce que le son structure aussi le récit

Un bon sound design guide l’attention.

Il fait respirer une narration.

Il joue avec les silences, les tensions, les ruptures.

Même dans un format court, même dans une vidéo TikTok, le son peut suggérer ce que l’image ne peut pas montrer. Il peut porter une idée.

Il peut incarner une marque.

Parce qu’un bon son, c’est rarement fait en 2 jours

Composer, enregistrer, mixer, faire valider : le son demande du temps si on veut bien faire.

Et ce temps, on l’a rarement… quand le brief son arrive 48h avant la livraison.

Penser le son dès le brief, c’est garantir sa qualité.

C’est aussi éviter le stress, les aller-retours, les compromis esthétiques et les erreurs de droits d’auteur.

Parce que le public, lui, l’entend

Il ne saura pas dire pourquoi.

Mais il ressentira que “ça sonne juste” — ou pas.

Et cette impression-là, même inconsciente, conditionne la perception d’un film, d’une marque, d’un produit.

En bref parce que …

Le son n’est pas une finition.

C’est une matière première. Une intention à part entière.

Et un atout stratégique quand on le pense dès le début.

Chez 31dB, on milite pour un son considéré, anticipé, pensé en amont.

Parce que c’est là qu’il peut vraiment jouer son rôle : faire la différence.

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