Composer pour l’image : les 5 erreurs à éviter

Composer pour l’image n’est pas simplement une affaire de musique.

C’est une question de rythme, de narration, de respiration.

Une bonne musique peut sublimer un film. Une mauvaise peut le desservir — même si elle est “bien faite”.

Chez 31dB, on compose pour des images depuis des années. Et on a vu passer tous les pièges.

Voici donc 5 erreurs fréquentes que l’on peut éviter pour créer une bande-son réellement au service de l’image.

I – Penser “jolie musique” au lieu de “bonne musique”

Une musique peut être belle, bien mixée, bien jouée… et pourtant ne rien raconter.

Ce n’est pas la qualité “absolue” qui compte, mais la justesse.

La bonne musique est celle qui épouse le propos, l’intention, le rythme de l’image.

Pas celle qui flatte l’oreille mais absorbe l’attention.

La musique n’est pas un décor. C’est un partenaire de jeu.

II – Travailler sans brief clair

“Fais un truc un peu planant, mais rythmé, mais pas trop… et que ça monte, mais doucement.”

On connaît. Et on sait que ça finit souvent en 6 versions + perte de temps + frustration mutuelle.

Un bon brief, même court, donne une intention claire :

•Qu’est-ce qu’on veut faire ressentir ?

•À quel moment ?

•À qui s’adresse le film ?

•Y a-t-il des références musicales pertinentes (et pourquoi) ?

III – Plaquer une musique existante au lieu de composer

Utiliser une musique de catalogue peut fonctionner dans certains cas.

Mais elle ne sera jamais exactement à la bonne longueur, au bon rythme, au bon moment.

Elle sera adaptée à un besoin générique, pas au vôtre.

Composer sur l’image, c’est écrire une bande-son au millimètre près, pensée pour faire respirer une séquence, marquer une rupture, appuyer un geste.

Et c’est souvent plus rapide et plus efficace qu’on ne le pense.

IV – Négliger les silences, les ruptures, les respirations

Une musique qui part au début et s’arrête à la fin, sans nuances, c’est rarement bon signe.

Le silence est un outil narratif.

Une rupture brutale peut faire exister une image. Une respiration peut faire monter une émotion.

Composer, c’est aussi savoir quand ne pas jouer.

En musique, ce qu’on ne met pas est parfois aussi important que ce qu’on met.

Utiliser une musique de catalogue peut fonctionner dans certains cas.

Mais elle ne sera jamais exactement à la bonne longueur, au bon rythme, au bon moment.

Elle sera adaptée à un besoin générique, pas au vôtre.

Composer sur l’image, c’est écrire une bande-son au millimètre près, pensée pour faire respirer une séquence, marquer une rupture, appuyer un geste.

Et c’est souvent plus rapide et plus efficace qu’on ne le pense.

V – Oublier l’émotion au profit de la technique

Parfois, on cherche à faire complexe, virtuose, impressionnant.

Mais le spectateur ne demande pas une performance. Il veut ressentir.

Et ce qui touche, ce n’est pas toujours ce qui brille.

L’émotion n’a pas besoin de démonstration.

Elle a besoin de sincérité, de précision, de cohérence avec l’image.

Composer pour l’image, ce n’est pas faire “de la musique sur une vidéo”.

C’est raconter quelque chose en son, avec la même exigence que le cadrage, le montage ou la lumière.

Chez 31dB, on compose pour que chaque image sonne juste.

Pas pour en faire trop. Mais pour que tout sonne à sa place.

Unlock Your Free Beats

Sign up to get free beats download